Il était une fois, au Kénédougou, un roi qui lutta, opiniâtre, contre les colonisateurs et préféra la mort à la honte de la défaite. Ce roi s'appelait Babemba. Serge Aimé Coulibaly ne dit mot de l'origine du titre de sa pièce chorégraphique mais veut y danser l'espérance d'une Afrique des Lumières.
On se dit alors que l'histoire de ce roi-là a quelque chose à voir avec la dignité et l'autonomie de l'Afrique contemporaine. Au firmament d'un ciel souvent troublé de douleurs et de catastrophes, le chorégraphe Serge Aimé Coulibaly accroche quatre étoiles comme autant de (re)pères nécessaires à ce continent pour naviguer vers l' avenir. Il y dessine le portrait de quatre figures emblèmatiques de l'histoire africaine Kwame Nkrumah, Patrice Lumumba, Thomas Sankara et Nelson Mandela. Serge Aimé Coulibaly est aujourd'hui le directeur artistique de la Compagnie Faso Danse Théâtre. Comédien, danseur et chorégraphe, il développe sa technique de danse physique et acrobatique entre le Burkina Faso, l'Europe et l'Australie. Babemba est un retour aux sources pour ce chorégraphe qui fut notamment interprète des Ballets C de la B, régulièrement présents à Cherbourg.
Faso Danse Théâtre (Burkina Faso).
Création chorégraphique Serge Aimé Coulibaly assisté de Lacina Coulibaly.
Création danse Lacina Coulibaly, Lévy Tierema Koama, Sigué Sayouba, Serge Aimé Coulibaly.
Musique Sana Seydou Khanzai, Domba Sanou, Benjamin Collier.
Chant Djénéba Koné.
Scénographie Papa Mahamoudou Kouyaté.
Production Faso Danse Théâtre, Association Doni Doni. Coproduction Centre de Développement Chorégraphique - La Termitière (Ouagadougou), La rose des vents - Scène Nationale Lille Métropole (Villeneuve d'Ascq), Les Ballets C de la B, le Grand Bleu ENPDA Lille Région Nord-Pas-de-Calais, le Centre Culturel français Henri Matisse de Bobo Dioulasso, le Centre Culturel français Georges Méliès de Ouagadougou. Avec le soutien de l'Adami et l'Aide à la diffusion pour la danse Arcadi. (en cours).