Documentaire de Nino Kirtadzé. 2003
En partenariat avec la Bibliothèque Jacques Prévert
Dans le cadre d'UN ALLER SIMPLE POUR TBILISSI
En Géorgie, les cimetières sont vivants : on y vient pour communier avec les morts, pourvus pour la plupart d’un téléphone ou d’un ordinateur ou pour pique-niquer entre vivants ! Ce film raconte le lien magnifié que les Géorgiens entretiennent avec leurs défunts et dont le point culminant –l’enterrement- revêt les atours d’une expression spectaculaire.
« (…) Le beau film de Kirtadzé avance deux arguments pour un statut hybride du documentaire contemporain. D’une part, la violence douce d’une enveloppe prélevée sur le corps du réel, la ressemblance prise au cinéma de l’image projetée et du fantôme. D’autre part, le travail quotidien de deuil et de préparation des morts, la livraison régulière de cadavres à la télévision donne l’exemple d’un documentaire sans lieu et sans support fixes, qui déménage chaque fois un bout de terre, du petit au grand écran. » Antoine Thirion – Cahiers du Cinéma / mai 2004
Distinction(s) FIPA d’or, Biarritz 2004