En janvier 2012,
voici le cycle 1
d’Henry VI
Ce cycle 1 est constitué de deux épisodes qui mènent peu ou prou à mi-chemin de l’intégralité des trois pièces de Shakespeare.
EPISODE 1 ::: durée 4h10
[1h50 + entracte 30 mn + 1h50]
EPISODE 2 ::: durée 2h50
[1h40 + entracte 30 mn + 40 mn]
Après Arlequin poli par l’amour de Marivaux (2007), après Toâ de Sacha Guitry (2009) qui reçut le Prix du public, festival Impatience (L’Odéon - Théâtre de l’Europe, Paris), après Piscine [pas d’eau] de Mark Ravenhill (2011), la Piccola Familia s’empare d’un monument et ouvre en grand les bras pour accueillir et conquérir le monde ! Presque vingt comédiens, au moins le double d'amateurs invités sur le plateau : une foule immense, à la démesure de l’œuvre, et à la mesure de l’enthousiasme qui anime cette compagnie dont nous aimons et suivons avec conviction le parcours
Note d'intention
Voici ce que clame Richard II quand, contraint par la force, il doit remettre sa couronne à Bolingbroke qui lui succèdera sous le nom d’Henry IV
“Sachez pourtant que mon maître, Dieu tout-puissant,
Dans ses nuages rassemble en mon nom
Des armées de fléaux et qu’elles frapperont
Vos enfants encore à naître et même encore à concevoir...”
Et ces enfants, c’est nous.
Nous qui jouons.
Nous qui sommes joués.
Nous qui faisons jouer.
Nous. Qui arrivons maintenant. Qui sommes arrivés il y a peu. Nous qui, comme ces personnages, tâchons de trouver une place dans le royaume, le découvrir et faire avec ce qu’on en a fait et ce qu’on continue d’en faire, avec ce qu’il en reste. Nous qui ne voulons pas pleurer un passé soi-disant plus brillant, et qui crions notre désir de bousculer un présent, de le croire plus grand, moins lâche, moins injuste et plus libre. Notre royaume en péril nous accable et, nous ne savons pas très bien pourquoi, nous avons choisi de ne pas le subir, et nous savons très bien comment.
En montant Henry VI.
Henry VI - la pièce. Henry VI - le roi.
Des monuments d’espoir.
Henry est cet enfant qui a raison des adultes.
Henry est l’intelligence qui devra triompher de la bêtise.
Henry est la lumière qui devra résorber l’ombre.
Henry est l’audace qui devra combattre le découragement.
Y arrivera-t-il ?
Thomas Jolly, septembre 2011
Avec Johann Abiola, Jean Alibert, Damien Avice, Bruno Bayeux, Alexandre Dain, Geoffrey Carey, Eric Challier, Flora Diguet, Emeline Frémont, Damien Gabriac, Thomas Germaine, Thomas Jolly, Pier Lamandé, Martin Legros, Julie Lerat-Gersant, Charline Porrone, Jean-Marc Talbot, Manon Thorel.
Traduction Line Cottegnies. Assistant à la mise en scène Alexandre Dain. Collaboration dramaturgique Julie Lerat-Gersant. Musiques originales et création son Clément Mirguet. Chef décoratrice et construction Christèle Lefèbvre. Costumières Sylvette Dequest et Marie Bramsen, assistées de Emeline Frémont. Coordination technique Marcos Lopez Ortega. Régie générale Guillaume Peset. Régie lumière Léry Chedemail. Création lumière Thomas Jolly et Léry Chedemail.
Production La Piccola Familia. Production déléguée Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville. Coproduction Quai des Arts – Argentan, dans le cadre des Relais Culturels Régionaux, Théâtre d’Arras Scène conventionnée musique et théâtre, Centre dramatique régional de Haute-Normandie Théâtre des Deux Rives, Théâtre de l’Archipel – Perpignan, Comédie de Béthune. Avec le soutien de la Région Haute-Normandie, de la ville de Rouen, du département de la Seine-Maritime et de l’ODIA Normandie/Office de Diffusion et d’Information Artistique de Normandie. Ce spectacle bénéficie d’une aide à la production du Ministère de la Culture et de la Communication / Drac Haute-Normandie et d'une aide à la création de l'Adami. Avec l’aide du Théâtre Gérard Philipe – CDN de Saint-Denis. Remerciements à la Shéma et aux services techniques de la Ville de Cherbourg-Octeville.