Antigone

La jeune Antigone doit choisir entre l’amour qu’elle porte à son frère Polynice et la raison d’Etat que veut lui imposer Thèbes. Théâtre fondateur, la tragédie de Sophocle embrasse l’universel. Elle est ici portée par les comédiens du Théâtre National Palestinien sous la direction d’Adel Hakim, dramaturge et metteur en scène, né au Caire, aujourd’hui directeur du Théâtre des Quartiers d’Ivry.
Du 26 au 27 avril 2012
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«Parce que la pièce parle de la relation entre l’être humain et la terre, de l’amour que tout individu porte à sa terre natale, de l’attachement à la terre. Parce que Créon, aveuglé par ses peurs et son obstination, interdit qu’un mort soit enterré dans le sol qui l’a vu naître. Et parce qu’il condamne Antigone à être emmurée. Et parce que, après les prophéties de Tirésias et la mort de son propre fils, Créon comprend enfin son erreur et se résout à réparer l’injustice commise.
(...) Le coeur de la pièce est l’amour que Hémon, fils de Créon, porte à Antigone. Hémon aime Antigone, mais Antigone aime Polynice. Or Polynice est mort. A partir de là, la machine est lancée, le conflit est déclaré entre morts et vivants. Le cadavre sans sépulture de Polynice, livré comme nourriture aux chiens et aux oiseaux de proie, devient à son tour anthropophage.

Sous les apparences du rationnel, la dispute politique et religieuse entre Antigone et Créon ouvre inexorablement la porte des Enfers par laquelle vont s’engouffrer les vivants. Et le cauchemar commence. (...) Au milieu d’une mer d’une infinie tristesse – celle du néant, du ciel sans limite ou du monde souterrain, chacun mesure l’immensité de sa solitude devant l’Incontournable, et l’intensité de son amour pour la vie et pour les vivants. Malgré une fuite effrénée des âmes vers la folie et l’anéantissement, la pièce de Sophocle est un chant d’amour et d’espoir, une symphonie des sentiments, un météore précieux et brillant incrusté dans le noir du ciel qui semble vouloir reculer l’ombre même de la mort, en attisant notre goût pour la lutte et pour la vie.»

Adel Hakim

c’est un spectacle dont la beauté plastique, la rigueur n’étouffent jamais l’émotion soulevée par les mots de Sophocle, la musique du trio Joubran, le talent radieux des interprètes.

par Armelle Héliot in le figaro, 7 juin 2011 


Distribution
Production
Autour du spectacle
Théâtre des Quartiers d’Ivry, Centre Dramatique National du Val-de-Marne. Avec les acteurs du Théâtre National Palestinien (Jérusalem). 

Mise en scène Adel Hakim. Scénographie et lumière Yves Collet. Musiques Trio Joubran. Texte arabe Abd El Rahmane Badawi. Texte français Adel Hakim. Poème «Sur cette terre», texte et voix de Mahmoud Darwich. Assistant à la mise en scène Raymond Hosni. Costumes Shaden Salim. Vidéo Matthieu Mullot et Pietro Belloni. Régie générale Eric Gaulupeau. Régie lumière Léo Garnier. Régie son et vidéo Nicolas Faviere. Régie plateau Antoine Raulin. Habilleuse Dominique Rocher.

Avec Hussam Abu Eisheh, Alaa Abu Garbieh, Kamel Al Basha, Mahmoud Awad, Yasmin Hamaar, Shaden Salim, Daoud Toutah.

Coproduction Théâtre National Palestinien, Théâtre des Quartiers d’Ivry. Avec l’aide du Consulat Général de France à Jérusalem, du Centre Culturel Français Chateaubriand, du service de coopération italien du Ministère des Affaires Extérieures, du TAM et du Groupe des 20 théâtres en Ile-de-France

Antigone
billetterie
INFOS
Théâtre
Durée : 1h50
Public : de Sophocle. Spectacle en arabe, surtitré en français
Ouverture billetterie : 01/03/2012
Séances
JEU. 26 AVRIL à 19h30
VEN. 27 AVRIL à 20h30
TARIFS
Plein tarif 20€
Tarif réduit 11€ (Abonnés 7++, Moins de 26 ans, Demandeurs d'emploi, étudiants de moins de 30 ans, Bénéficiaires de RSA)
moins de 13 ans 7€
Abonné 4++ 14€
Abonné 5++ 9€
Abonné 3++ 6€
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