«On essaye souvent de retrouver l’enfant qui est en soi. Et ça c’est possible. Mais c’est l’adolescent qui est mort. L’adolescent qui est en soi. Et avec lui est morte la conviction. Celle qui nous donne la force de croire (et croire pour de vrai) qu’on peut tout changer. N’importe quand. Mesdames et messieurs, à votre voisin ou votre voisine qui n’a pas eu la force d’enterrer son enfance, et qui est mort. Mesdames et messieurs, bonsoir.»
Comment raconter (...) s’interrogent ici metteur en scène et comédiens avec une grâce troublante. La question est lancinante. Et les interprètes d’autant plus bouleversants que leur jeu est léger, presque drôle. Ils n’ont pas fini de nous hanter.
par Fabienne Pascaud in Télérama, juilet 2011
Texte et mise en scène de Fabrice Murgia. Scénographie François Lefebvre. Création vidéo Jean-François Ravagnan. Création lumière Manu Savini. Environnement sonore Maxime Glaude. Costumes Marie-Hèlène Balau. Photos Cici Olsson. Assistante à la mise en scène Catherine Hance. Régisseur général Michel Ransbotyn. Régie lumière Jody Deneef. Régie vidéo Matthieu Bourdon. Avec Emilie Hermans, David Murgia et Laura Sépul.
Production Théâtre National de la Communauté française de Belgique en collaboration avec la Compagnie Artara, le Festival de Liège et Théâtre et publics. Le texte est publié par les Editions Hayez et Lansman. Création en février 2008 au Festival de Liège. [Prix Odéon-Télérama du meilleur spectacle et Prix du Public, dans le cadre du Festival Impatience, jeune création européenne].
Spectacle accueilli avec le soutien de l'ONDA, Office national de diffusion artistique.