L'Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine (ANPU) s’est donné pour mission de « coucher les villes sur le divan », de détecter les névroses urbaines et de proposer des solutions thérapeutiques adéquates. Inspirée par les situationnistes et la « psychogéographie », elle aborde la ville comme une « personne » et cherche à définir les contours de sa personnalité. L’enquête de fond sur Cherbourg-Octeville et la restitution de cette analyse aura lieu au cours de la saison 2014-2015.
Aujourd’hui, il s’agit pour Laurent Petit et son équipe de poser les premiers jalons d’une méthode d’investigation (faire parler la ville) qui a déjà fait ses preuves (entre autres, Vierzon, Béthune, Tours, Rouen, Lille, Villeurbanne, Marseille, Mons, Bordeaux, Dunkerque, Aubagne, Flers, Martigues…), Cette méthode passe par la rencontre des acteurs de la vie urbaine (faire parler les habitants). Chacun d’entre nous est invité à s’allonger dans un transat et à livrer, au gré d’un questionnaire sous forme de portrait chinois, sa vision et ses impressions sur Cherbourg-Octeville ! A l’issue de cette récolte, l’ANPU délivre, lors d’une conférence publique à chaud, un pré-diagnostic et établit les prochaines étapes des travaux à venir. Farfelue, poétique, l’Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine propose une démarche urbanistique par l’absurde. Mais pas seulement !
« Un truc sérieux. Mais pas trop. Et déconnant. Mais pas trop non plus. » L’Express n°3233 juin 13
« On parle de vrais problèmes, mais de manière déglinguée » 8ème art magazine sept. oct 2012