Aucune intention préméditée, c’est in situ que se déclenche le pulse de la transe chez Joël Hubaut et Léa Le Bricomte. Plasticiens aux univers bucoliques et étranges, leur attitude hybride expansée (voix amplifiée, guitare expérimentale, gestes incongrus) engendre un mix scénique aléatoire qui convoque autant le concert que la sculpture. Une énergie décalée, un flux trouble, conceptuellement punko-zen et tragiquement parodique.
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Joël Hubaut est un artiste difficilement classable. Plaçant l’épidémik et la contamination au centre d’une réflexion sur l’art et la société, son recours à la parodie et à la dérision peut prendre une dimension véritablement tragique. Léa Le Bricomte construit des performances qui convoquent la bave et la sécrétion des escargots pour lesquels elle avoue une nette addiction. Elle a notamment présenté Dancefloor pour escargots lubrillants au Palais de Tokyo. Au fil des performances qu’elle partage avec Joël Hubaut, Léa Le Bricomte tente d’expérimenter l’imprévisible percolation entre poésie sonore et rock-métal par des processus flexibles et spontanés et cela comme un prolongement possible de leurs expériences plastiques.