C’est à Paris, à l’Hôtel Corneille, que John Synge rencontre William Butler Yeats au crépuscule du XIXème siècle. Il étudie la littérature française et écrit des poèmes. Yeats lui conseille d’aller chercher l’inspiration aux Iles Aran, à l’extrême ouest de l’Irlande. Synge y fera plusieurs voyages. Au cours du premier, un vieillard lui raconte, dans un anglais imprégné de gaélique, l’histoire de l’homme du Connaught qui tua son père d’un coup de bêche. Voilà la source du Baladin, la langue et la légende. Cette fable scandaleuse créa des émeutes lorsqu’elle fut donnée, en 1907 à l’Abbey Theater de Dublin, alors que s’éveillait le nationalisme irlandais." />

Le baladin du monde occidental

C’est à Paris, à l’Hôtel Corneille, que John Synge rencontre William Butler Yeats au crépuscule du XIXème siècle. Il étudie la littérature française et écrit des poèmes. Yeats lui conseille d’aller chercher l’inspiration aux Iles Aran, à l’extrême ouest de l’Irlande. Synge y fera plusieurs voyages. Au cours du premier, un vieillard lui raconte, dans un anglais imprégné de gaélique, l’histoire de l’homme du Connaught qui tua son père d’un coup de bêche. Voilà la source du Baladin, la langue et la légende. Cette fable scandaleuse créa des émeutes lorsqu’elle fut donnée, en 1907 à l’Abbey Theater de Dublin, alors que s’éveillait le nationalisme irlandais.
Du 29 au 30 janvier 2013
Informations séances, tarifs, ...

Pour écrire ce chef-d’oeuvre que rend à merveille la traduction limpide et drue de Françoise Morvan, Synge invente une langue archaïque et raffinée, inspirée des «shanachies» qui couraient la campagne et attiraient les foules à la veillée. Pour en dire l’ardente poésie et faire vibrer le public à l’écoute de Christy, le parricide merveilleux, le bonimenteur aux semelles de vent, il fallait à Elisabeth Chailloux des acteurs funambules, truculents et attachants à la fois. La metteure en scène réussit son pari de nous donner à voir une Irlande aussi fidèle à Synge que profondément personnelle, un «horizon intérieur et poétique où peuvent se retrouver Baudelaire, Apollinaire et tous ceux qui ont plus ou moins tenté de tuer leur père.»

De tous les Baladins qu'on a vus, celui de l'excellente Elisabeth Chailloux, est un des plus achevés et des plus poétiques.

Par Philippe Tesson, Le Figaro, novembre 2011

 

 

Un aller simple est labellisé par Culture Ireland, le Ministère de la Culture irlandais.

Distribution
Production

Théâtre des quartiers d'Ivry. Mise en scène Elisabeth Chailloux. Texte français Françoise Morvan. Scénographie et lumière Yves Collet. Costumes Agostino Cavalca. Vidéo Michaël Dusautoy. Son Anita Praz. Conseils chorégraphiques Véronique Ros de la Grange. Avec John Arnold, Isabelle Cagnat, Valentine Carette, Etienne Coquereau, Jean-Charles Delaume, Thomas Durand, David Gouhier, François Lequesne, Catherine Mongodin, Lison Pennec, Cassandre Vittu de Kerraoul.

Production Théâtre des Quartiers d’Ivry. Avec la participation artistique de l’ENSATT. Le texte est publié aux éditions Les Solitaires Intempestifs.

Le baladin du monde occidental
billetterie
INFOS
Durée : 2h00
Public : de John M. Synge
Ouverture billetterie : 17/11/2012
Séances
MAR. 29 JANV. à 20h30
MER. 30 JANV. à 19h00
TARIFS
Plein tarif 20€
Tarif réduit 11€ (Abonnés 7++, Moins de 26 ans, Demandeurs d'emploi, étudiants de moins de 30 ans, Bénéficiaires de RSA)
Plus de 65 ans 16€
moins de 13 ans 7€
Abonné 4++ 14€
Abonné 5++ 9€
Abonné 3++ 6€
Informations sur les réservations S'abonner
Plan du site | Mentions légales | Contact | Création, hébergement : Net-conception.com