Les yokaïs japonais sont, traditionnellement, des créatures surnaturelles, des sortes d’êtres qui ne font que ce qu’ils sont : une chaise qui coupe les jambes, un vent qui fait disparaître les gens... bref, une sorte d’animal domestique (et dangereux !), avec lequel il faut bien vivre, puisqu’il est là. Ce peut être, par exemple, un grand corps maigre qui lave des haricots rouges pour l’éternité ! D’accord, d’accord, il n’y a aucune chance que tout cela vous éclaire vraiment sur Yokaï Kemame. Mais n’ayez aucune crainte, vous avez affaire à des professionnels (à l’esprit farceur). Le français Guillaume Martinet et le japonais Hisashi Watanabe ont cherché ensemble le yokaï du jonglage, enfermés alors qu’ils ne se connaissaient pas, dans 15 mètres carrés, pendant plus d’un mois, avec des objets plus ou moins ronds... et ils semblent bien qu’ils l’aient trouvé ! C’est du jonglage (et de la contorsion), c’est une pépite (public sur le plateau de l’Italienne)... et c’est drôle.
COLLABORATION DEFRACTO ET ATAMATO KUCHI
Conception et interprétation Hisashi Watanabe et Guillaume Martinet
Tisseuse Sakurako Gibo
Création lumière Alrik Reynaud
Création musicale Sylvain Quément, Makoto Nomura
Costumes Eve Ragon
Regard extérieur Johan Swartvagher
Coproductions et Accueils en Résidence : La maison des Jonglages/scène conventionnée La Courneuve ; La Cité du Cirque/Pôle régional des arts du cirque du Mans ; La Brèche, Pôle National Cirque de Normandie / Cherbourg-en-Cotentin ; L’Entracte / scène conventionnée de Sablé-sur-Sarthe ; La Passerelle / Scène Nationale de Gap - Alpes du Sud ; Kanagawa Arts Theater / Yokohama, Japon. Avec le soutien de la DRAC, de l’Institut français à Paris et de la SPEDIDAM.