Fred Pellerin

Fred Pellerin aurait pu laisser derrière lui, au pays de l’enfance, les parlures qui rendaient les files interminables à l’épicerie de Saint-Elie-de-Caxton. Pourtant, c’est sans doute après s’être penchés au-dessus de son berceau que les lutins et les fées s’écrasent dans les pare-brise le soir à la sortie du village : au pays des jaseux, un Prince était né ! Guide touristique en son royaume, les étés de ses études de littérature à l’Université de Trois Rivières, et baladin dans l’âme, il prend goût au plaisir que suscitent ses digressions. Bientôt, les vies de ceux qui dor­ment au cimetière caxtonnais deviennent des légendes ! Tant et si bien, que depuis lors, Fred Pellerin réinvente la visite guidée avec ses spectacles : Dans mon village, il y a Belle Lurette, Il faut prendre le taureau par les contes ! ou Comme une odeur de muscles accueillis à Cherbourg en 2007, et plus récemment L’arracheuse de temps. Sur scène, il a l’art et la manière de laisser son auditoire -toutes générations confondues- joyeusement pantois devant de telles acrobaties verbales, surréalistes et chatoyantes, propres à emmerveiller la vie, là-bas et ici !

Imaginez, disons, un mélange entre Henri Gougaud et Jamel Debbouze, Yannick Jaulin et Gad Elmaleh.

In Le Monde, mai 2010

La France aime avoir son Québécois préféré. Depuis quelques saisons, Fred Pellerin est un peu notre griot des forêts d'érable ! (...) En sa compagnie de trentenaire amoureux de la mémoire de ses ainés, on rencontre des vrais gens. Rugueux comme des bucherons, tendres comme des enfants, ils croient au pouvoir de la nature et de l'au-delà, ils sont ancrés dans le monde et rêveurs. Le gentil trappeur qu'est Fred Pellerin a du charme, une forte personnalité. Découvrez-le, retrouvez-le !

Le Figaroscope

Tout en saveur, il nous fait renouer avec la tradition orale, délaissée, dédaignée. Il offre en partage des légendes et des mythes, vrais ou enjolivés qui résonnent en chacun de nous.

Paris Match

L'aiguille dans la botte de foin, c'est lui. Ou plutôt l'aiguillon qui botte petits et grands. Comme diraient nos cousins de Montréal, ce jeune homme "emmerveille".

Le Monde

Il a l'invention verbale identitaire qui jardine le français québécois pour notre plus grand bonheur.

Télérama