Les
Fralibs, ce sont ces ouvrier.e.s de Gémenos dans les Bouches-du-Rhône qui ont
tenu tête au géant Unilever. Pourquoi 1336 ? Parce que c’est le nombre de
jours d’occupation de leur usine (4 ans !). 1336 aussi parce que c’est
désormais la -petite mais irréductible- marque sous laquelle leur coopérative ,
depuis l’été 2015, produit et commercialise thés et infusions au nez et à la
barbe de cet ancien propriétaire qui voulait dissoudre tous crus leurs emplois
et leur savoir-faire, leur intégrité aussi. La première bataille a été âpre, et
exemplaire. Nous sommes en mai 2015. Philippe Durand recueille les témoignages
de ces combattants inventifs, pugnaces, solidaires et courageux. Et nous en
restitue les mots, dans leur jus et sans filtre. Par sa voix, les Fralibs nous
racontent pourquoi et comment ils ont lutté …
Dimanche 14 à 16h, le Vox
Mardi 16 à 19h, Salle de l'Hotel Dieu à Valognes
Mercredi 17 à 20h30, Théâtre de Carentan les Marais
Jeudi 18 à 20h, Médiathèque de Saint-Vaast-la-Hougue
Vendredi 19 à 20h, Ecole Voltaire (partenaire le Point Accueil les Flamands) à Tourlaville
Samedi 20 à 14h, Espace Puzzle à Equeurdreville
Samedi 20 à 20h, Salle des Grandes Halles à Saint-Pierre-Eglise
La presse en parle
« Ce
spectacle tape dans le mille sur le terrain de l’humain. On y redécouvre des
valeurs que le monde moderne piétine allègrement : le collectif, la solidarité
et le sens du social. Le tout raconté sereinement, ce qui rend la
représentation d’autant plus saisissante. »
Télérama
« On aime beaucoup », Joelle Gayot,
avril 2018
« Philippe Durand donne la parole à ces personnes de façon
formidable, par son accent, son amour, il arrive à nous faire rentrer au cœur
de ce conflit avec joie. »
« On
est, au-delà du témoignage, dans un vrai théâtre fraternel et digne. Une
manière de ne pas oublier, de célébrer, de donner de l’importance à cette
histoire de notre temps ».
« L’œil malicieux, le geste rare mais qui prend d’autant plus de
force, Philippe Durand nous fait généreusement partager cette aventure. A la
fin du spectacle, on se précipite pour lui acheter des boîtes de thé 1336, le
voilà désolé : il a été dévalisé par les spectateurs précédents ! »
«
1h30 plus tard, c’est l’émotion de l’authenticité qui émerge. Au-delà de la
lecture, c’est à une performance de comédien à laquelle nous convie Philippe
Durand. A chaque page qui se tourne, il se fait le passeur d’un chœur en lutte.
»
«
Philippe Durand change de peau au fil d’une aventure digne d’un roman
d’Alexandre Dumas, avec ses rebondissements, ses facéties, ses larmes, ses cris
de joie. »
« Le
spectacle 1336 (parole de Fralibs) est un geste contre l’oubli. Philippe
Durand transmet les mots des ouvriers tels qu’il les a récoltés. Avec leur
belle originalité et leurs imperfections. »
« Ce
qui se dit est d’une force inouïe et l’on aurait presque envie de parler d’une
force… dramatique, l’action se resserrant sur les figures des deux principaux
protagonistes de la lutte, Gérard et Olivier, aujourd’hui président et directeur
délégué de la Scop. »
«
Dans 1336 (parole de Fralibs),
Philippe Durand nous rappelle le combat récent d’hommes et de femmes qui ont
combattu pour leur usine. Ils ont gagné contre un géant. Du très bon théâtre. »
« On écoute, avide, un conte
vécu dont on sait l’issue heureuse, même si l’avenir est plein de nouvelles
incertitudes. (...) On est quasiment dans un récit journalistique, mais vécu et
doué d’une âme. Résultat : le public est hypnotisé jusqu’à la fin. »
France Catholique, Pierre François, juillet 2017
Production La Comédie de Saint-Étienne, Centre dramatique national.
Spectacle crée en juin 2015.
Le texte est publié aux Éditions d’ores et déjà.