Après des études au conservatoire de Toulouse, Paul Lay entre au CNSM de Paris et travaille notamment avec Hervé Sellin, François Théberge, Glenn Ferris et Dre Paellemearts. Il y poursuit son cycle de perfectionnement en étroite collaboration avec Riccardo del Fra. Son palmarès aux Concours internationaux de Piano-jazz est significatif : Moscou en 2005, Martial Solal en 2006, Montreux en 2007. Il est lauréat de la Fondation Meyer et obtient, en 2008, le prix de soliste au Concours National de Jazz de la Défense à l’instar de glorieux prédécesseurs comme Bojan Z ou Baptiste Trotignon.
Ce secret trop bien gardé que l’on se chuchotait entre amateurs est enfin éventé : Paul Lay s’affirme, avec son premier disque, comme l’un des jeunes pianistes majeurs de sa génération. Vingt-cinq ans et tout le talent, Paul Lay – prononcer Laïe, comme dans le Sud-Ouest dont il est originaire – sait d’expérience que l’aventure du jazz est une longue patience.
par Pascal Anquetil, in Jazz magazine, avril 2010